L'hystérie d'un p'tit gras

"Symphony of Destruction"

12 Février 2014 , Rédigé par J.F

Aujourd'hui, comme de plus en plus, j'ai éprouvé ce désir que ma tête se détache de mon corps, avoir ce petit vertige dans les cuisses et jusqu'au bout des doigts, sentir mes yeux se figer dans le vide, installer dans le canapé. De plus en plus j'ai envie de rouler, et de tirer à en cracher mes poumons sur une sèche, sur un fond de musique à me faire triper. C'est d'ailleurs la seule manière que j'ai trouvé pour me remettre à tenir un blog, à sentir les mots venir sans regretter tout ce que j'ai à penser et m'enfermer dans ma bulle. Parce que c'est pour ça je pense que les gens sont prêts à se faire du mal, à laisser de côté ces conneries de cancer du poumon ou du foie, en toute conscience. C'est quoi la sécurité de pouvoir compter sur sa santé jusque 80 ans, si ton manque de confiance, d'amour, de confidence, te dévore l'esprit à 23 ans, 4 mois et 7 jours. Aujourd'hui j'ai succombé à l'envie de me poser devant la télé, quelques bières prêtes à être consommé, le tabac prêt à brûler. Et pour une connerie en plus. J'apprécie chacun de ses messages, comme une raison de me dire que mon avis l'intéresse, et que quelque part je suis une bonne écoute pour elle. Mais me demander très sérieusement si je pense qu'une connaissance à elle voudrait coucher avec elle, je trouve ça dure. Comme tout le temps, je suis le bon copain, même pour ces choses la, je sais être objectif et à l'écoute. Ça doit faire des années que j'ai pas vu "l'Arme Fatale". Ma mère est complètement gaga de Mel Gibson. Depuis plusieurs semaine une scène arrête pas de me revenir, une de celle qui faisaient que j'adorais ce film. On y va le personnage jouer par Mel Gibson, je ne me rappelle plus de son nom, dans sa chambre, je ne sais plus si c'est le nuit ou le matin au réveil. Le type présenté dès le début du film comme un incorrigible casse-coup "je m'en foutiste", à la manière de beaucoup de héros de film d'action, planque une arme dans sa table de chevet, et il lui arrive régulièrement d'avoir des sortes de crise, il se met à trembler, à pleurer. Il prend son flingue, se le colle dans la bouche, se met à gémir un peu plus fort, et réfléchit à s'il doit tirer. J'adore tous ces personnages toujours très bon dans leur domaines, invincibles, dont on apprend qu'il sont torturés, mais jamais en présence de quelqu'un. Je jouis de ce cliché du genre, l'arme avec une seul balle, celle qui existe que pour un seul et unique usage, que tu sais inévitable au fond de toi, celui ou tu auras eu plus de courage que les autres fois, ou le moins de chose à perdre. Ouep, j'aime les véritables héros torturés.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article