Erase

Plus le temps défile, et plus je m'égare. Je n'arrive pas à ressortir d'autre impression que celle-la. Je dérive. Pourtant j'essai de garder le cap. Mais vers quoi ? Une vie bien rangé ? Suivre une ligne de bonne conduite ?

Je m'efforce à suivre un schéma plutôt simple : avoir du respect pour ceux qui m'entourent. Laisser parler la logique sur toutes les situations. Faire partie de ceux qui passeront leur vie a essayer de bien faire. 

Ça semble pas grand chose pourtant. Surtout le dernier. Pourtant c'est souvent celui-ci qui semble me revenir en pleine gueule. Je ne comprends pas qu'on puisse se fermer a la raison, a l'écoute, au dialogue. Chaque situation qui s'envenime vient toujours d'un blocage qu'on arrive pas a dépasser. C'est ce qui me fait dire que je n'ai jamais vraiment rencontré de mauvaises personnes, même si je sais qu'elles existent. On devrait avoir la capacité de s'accorder sur nos émotions. 

Plus ça va, plus je le dit que je dois me tromper finalement. En tout cas j'ai du mal a m'accrocher a ca, quand ce qui me fait le plus de mal, c'est d'essayer de me mettre à nu, et que chaque tentative d'exprimer mon ressenti dérape. Qu'est ce que je dois faire quand je vois que ceux qui sont le plus heureux sont les derniers à faire preuve d'empathie ? Je n'arrive pas à me bercer d'illusions, a me vider la tête de toutes ces idée que j'aurai pu mieux faire, en faisant différemment. Puis je finis par me dire que j'ai peut être été trop loin dans le délire, et que c'est trop tard. Comment je peux revenir sur une manière de percevoir les choses ? C'est quelque chose d'intuitif, sur lequel j'ai pas de contrôle. Alors comment je fais si je veux m'en débarrasser ? Une mauvaise lettre, on la froisse, et on la jette, pour tout reprendre à zéro. En informatique, quand le disque est encombré on purge tout et on recommence. Je suis parti trop loin dans mes délires pour supporter le monde qui m'entoure, oubje n'arrive pas à en faire partie sans souffrance . Moi aussi je devrais sans doute subir une purge.